Beautés imparfaites

Dernier ajout : 25 septembre 2016.

  Trouver toutes ses libertés de sentir, d’observer, d’imaginer, d’inventer et d’écrire implique d’autres tâches ; par exemple, de se bricoler une esthétique ad hoc, une qui vous débarrassera des existantes, ce bric-à-brac de préjugés qui hurlent et miaulent Faut Faire ci, Faut Faire Comme ça.
  C’est au début des années 1970 que j’ai repoussé les nuages. J’étais dans une telle fièvre de découvertes et de débarras que je crus que ça irait vite ; ça a pris plus de temps que prévu ; quand même, à la fin, on a Une Anthologie.
  Quant à donner à ces intuitions toute leur force spéculative et programmatique, on y est toujours, on en a encore pour une paire d’années, ça s’appelle Des Beautés imparfaites.
  Ces idées nourrissent des poèmes, une monographie sur un architecte de jardins, une enquête méditation sur les portraits d’ambassadeurs de Martial Verdier, des recherches sur la lecture de poésie, sur la lecture sur écran, ou encore une poétique, bien d’autres choses.