Cette étude part de cinq textes trouvés :
1. un article de journal sur une campagne de forages du Glomar Challenger, apportant de nouvelles preuves de la dérive des continents ;
2. un chapitre d’un manuel de crochet qui explique comment réaliser le point noué ;
3. une lettre écrite par M. Paul Faiveley à un magazine spécialisé qui raconte l’apparition d’un OVNI à sa verticale, la nuit, dans la campagne anglaise, le 14 juillet 1934 ;
4. un autre chapitre du même manuel de crochet, sur le point d’astrakan ;
5. un article de journal sur les héliums superfluides.
Chacun de ces textes trouvés produit ce qu’on appelle, en d’autres endroits, de la beauté - et cette sensation répétée au fil du temps, d’une relecture à l’autre.
Les cinq parties d’Une Anthologie s’attachent successivement aux beautés du sujet ; aux rapports que celui-ci entretient avec le texte ; aux autoréférences ; aux rapports qui s’établissent entre auteur, sujet et lecteur ; enfin aux inventions.
Les thèses sous-jacentes sont explicitées et discutées dans un livre qu’on n’achèvera pas avant plusieurs années, une esthétique à laquelle on a donné comme titre Des Beautés imparfaites.
Ici, la troisième partie.
Et sur remue.net la quatrième - laquelle entretient beaucoup de rapports avec La Nasse.
Une Anthologie a été commencé en septembre 1972 et fini l’été 1995. Jean-Paul Louis, du Lérot, m’a donné son accord pour l’édition dès le premier jour. Vingt-trois années d’écriture à l’abri de sa patience et de sa confiance - je l’en remercie grandement.