Lecture en français - et le public était au rendez-vous - à l’invitation de Mélitta Soost, direction de la Maison de Bourgogne Franche-Comté - Haus Burgund.
Charlotte Hattendorf, journaliste de l’Allgemeine Zeitung, a assisté à la lecture et aux conversations qui ont suivi, elle en a rendu compte dans un bel article. Un extrait, dans la traduction donnée par la Haus Burgund :
« Si son poème Climats équivaut vraiment à une épopée, comme l’a décrit Grisel, cela porte à discussion ; par ses refrains qui se répètent et son rythme musical, il ressemble plus à un texte méditatif qui réunit poésie et science de la nature. Laurent Grisel ne prête pas seulement une voix à ses personnages du monde entier, mais aussi aux plantes, aux animaux et aux éléments et laisse la création se construire dans sa diversité devant les yeux des lecteurs.
« Le texte devient politique lorsqu’il s’agit du rôle ambivalent de l’être humain : autant la tribu brésilienne des Mundurukù protège respectueusement l’environnement, autant l’appât du gain des grandes entreprises soutenues par les gouvernements est nocif. Laurent Grisel, qui a passé un mois dans la résidence d’artistes Edenkoben en 2015 dans le cadre de la convention culturelle, a transmis le respect de la nature, des connaissances scientifiques et un parfum d’éternité aux spectateurs impressionnés de la Maison de Bourgogne-Franche-Comté. »
Climats chez publie.net.