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D’une analogie entre placebo et œuvre d’art

vendredi 18 septembre 2009, par Laurent Grisel (Date de rédaction antérieure : 13 septembre 2009).


À Philippe Zunino,
pour ramasser nos conversations
de fin août, début septembre 2009
à propos de Soigner les soignants


  Aucun placebo n’est un médicament ; aucune œuvre d’art n’est belle.
  Le placebo agit parce qu’il est un inducteur de relations : entre ton regard et celui du médecin sur ta maladie ; entre voir, rêver, avaler – et aller mieux ; etc.
  L’œuvre d’art en elle-même n’est rien mais quand elle est bien arrangée et si la rencontre est bonne elle est inductrice de relations : plus ou moins stables, répétées, entre ce que nous et l’œuvre regardons.
  Dans ces films, à la fin, nous aimons regarder ceux qui nous regardent, car nous regardons ce qu’ils ont regardé.
  Le placebo n’est pas une œuvre d’art.
  L’œuvre d’art n’est pas un placebo.
  Nous aimons les placebos.



De Philippe Zunino, lire « le dévoilement du réel occulte la réalité »
Le site de Philippe Zunino

Voir la thèse dix-sept.

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